En participant à la troisième session du Xe Comité national de la CCPPC, M. Wang Xianzhang, membre dudit Comité, a appelé à développer considérablement l'oeuvre de philanthropie en Chine.
? La Chine compte 60 millions de handicapés, 30 millions de pauvres et un grand nombre de sinistrés, a déclaré M. Wang. Ils ont besoin de l'aide financière, matérielle, médicale et en services. Il faut donc développer l'oeuvre de philanthropie et mener les masses populaires à venir en aide aux gens vulnérables. ?
M. Wang conna?t très bien le travail de secours et de compensation, parce qu'il est le responsable de la Société chinoise de l'assurance-vie, le plus grand établissement du genre de Chine. Il a déclaré que la quatrième session du Comité central issu du XVIe congrès du PCC avait appelé à ? perfectionner le système de protection sociale alliant l'oeuvre de philanthropie à l'assurance sociale, au secours et au bien-être sociaux, et ainsi précisé pour la première fois que l'oeuvre de philanthropie faisait partie du système de protection sociale. Cela montre que le développement de l'oeuvre de philanthropie contribue à la création d'une société socialiste harmonieuse en Chine.
Quant à l'état actuel de l'oeuvre de philanthropie en Chine, M. Wang a cité d'autres chiffres : ? En 2002, la Chine comptait une centaine d'organisations de philanthropie et de bien-être public qui ont collecté quelque 5 milliards de yuans, qui représente 0,05% du PIB du pays, alors qu'en 1996, les Etats-Unis comptaient 1,2 million d'institutions de philanthropie et de bien-être social qui ont collecté 150,7 milliards de dollars, soit 2% du PIB. ?
Selon M. Wang, la capacité insuffisante des institutions de philanthropie de Chine à mobiliser les ressources sociales et à se développer est due à des problèmes existant dans leur gestion, comme leurs opérations insuffisamment transparentes, et surtout au manque de loi, règlement et mesure correspondants. La Chine ne dispose pas encore de texte législatif substantiel relatif aux organisations de philanthropie (bien-être social) ni de règles détaillées concernant les opérations.
On doit remarquer qu'à l'étranger, l'éducation des citoyens et citoyennes sur le sujet de philanthropie est obligatoire, ce qui leur a permis d'avoir une conscience et une notion relativement enracinées de la philanthropie. Mais ceci fait défaut chez le public et les entreprises chinois qui n'ont pas d'initiative en matière de philanthropie. ? Selon les statistiques de la Société chinoise de philanthropie, 80% de ses collectes proviennent de l'outre-mer, et le reste du pays même ?, a ajouté M. Wang.
Il a proposé de formuler sans tarder la loi sur les institutions de philanthropie, dans laquelle sont précisées la nature et les taches des établissements de philanthropie, ainsi que les principes fondamentaux de leur gestion et de leurs opérations, et le mécanisme de contr?le. Et de mettre sur pied le système d'accès par l'inscription directe ou l'enregistrement, de créer davantage d'institutions de philanthropie et de bien-être public, de perfectionner le système de gestion des actifs d'intérêt public, le système de contr?le et de gestion de ces institutions par catégories, le système d'évaluation et de publication des données, de créer un système fiscal unifié et aussi parfait que possible, et de pratiquer une politique fiscale avantageuse pour l'oeuvre de philanthropie et de bien-être public.
China.org.cn
2005/03/11
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