"Il n'y a pas entre" la France et la Chine "de rivalités de puissance, mais des intérêts communs", a indiqué le président fran?ais Jacques Chirac lors de son discours prononcé jeudi après-midi 26 octobre devant les étudiants de l'université de Beijing, dans le nord-ouest de la capitale.
Dans la quête d'équilibre mondial, dans la volonté de dialogue et d'harmonie, il y a, entre l'Europe et l'Asie, des convergences objectives, fondées sur l'expérience et la sagesse des pays très anciennes cultures, a dit M. Chirac, ajoutant que "C'est pourquoi, la France a été à l'origine des grandes initiatives visant à rapprocher Asie et Europe, comme la création de l'ASEM, la mise en place des partenariats stratégiques entre l'UE et les grands pays d'Asie comme la Chine, l'Inde et le Japon. Ou encore la ratification prochaine, par l'UE, du traité d'amitié et de coopération en Asie du sud-est".
Il a souligné que "parce que ce monde hésite encore entre la stabilité et le désordre, parce que nous nous souvenons de ces paroles attribuées à Confucius 'si deux personnes agissement comme une seule, leur force peut briser le fer', la France et la Chine se sont engagées sans relache.
Ces dernières années, pour fa?onner une organisation politique globale qui écarte les périls, pour une responsablité partagée dans le cadre d'institutions internationales fortes, légitimes et acceptées, pour une mondernisation ma?trisée au service de l'homme dans l'harmonie, la justice et la solidarité, selon lui.
Un monde si complexe, si interdépendant, qu'aucune puissance ne peut désormais prétendre lui imposer sa loi, a fait remarquer le président fran?ais.
xinhuanet
2006/10/26
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